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mardi 17 novembre 2009


Vendredi dernier, Marc Vuillemot (2e en partant de la gauche), maire de la Seyne, en compagnie de Marc Pietri (à gauche), PDG de Constructa, Philippe Bega (2e à droite), directeur régional PACA de Constructa, et Philippe Mignoni (à droite), adjoint au maire en charge aux affaires économique, s'exprime devant des journalistes spécialisés en immobilier lors d'une visite de presse organisée par le groupe Constructa.

La Seyne

Les absents n'ont pas toujours tort

Devant des journalistes de la presse nationale spécialisés en immobilier invités à participer à une visite de presse par le groupe Constructa, le maire Marc Vuillemot a tenu un discours des plus consensuels sur l'urbanisme dans sa ville. Aucune critique ne fut exprimée sur les programmes immobiliers. C'était vendredi dernier, dans le Grand hôtel du port, à l'invitation de Constructa, promoteur de l'hôtel et de Porte Marine. L'ancien maire aurait-il pu tenir mot pour mot le même discours ? L'histoire ne le dit pas, car Arthur Paecht n'était pas invité à la réception. En revanche, le maire actuel, beau joueur, l'a reconnu volontiers, « Oui, je crois que M. Paecht aurait aimé être là ». M. Vuillemot a rangé le slogan « halte au béton », au profit de « la realpolitik ».

Autre leçon de pragmatisme

Ce même jour, le maire s'est offert une tribune pour défendre les projets de la ville. Du haut du pont transbordeur, il a raconté deux anecdotes aux journalistes de quotidiens et magazines nationaux. D'abord son refus d'un permis de construire à TPM sur le site de Brégaillon pour entreposer des décors d'opéra. Ensuite, il a loué les vertus d'une gare LGV à La Seyne, plutôt qu'à Toulon. De quoi donner du grain à moudre, face à Hubert Falco, secrétaire d'État, maire et président d'agglomération. « Et quelle est l'ambiance avec M. Falco ? » demande une journaliste. « Charmante », répond le maire.

Vialatte a « bien entendu » Vuillemot

La réponse du berger à la bergère. Sollicité par le maire de La Seyne au travers d'une lettre pour défendre au parlement les collectivités locales, le député-maire de Six-Fours a « bien entendu » le message. « Comme Marc Vuillemot, les parlementaires sont inquiets des répercussions sur les finances locales de la disparition de la taxe professionnelle. Les députés UMP ont d'ailleurs largement fait évoluer le texte du gouvernement », explique Jean-Sébastien Vialatte avant d'attaquer son voisin. « Marc Vuillemot serait par ailleurs bien inspiré de porter autant d'intérêt aux dépenses de la ville de La Seyne. Celles-ci (sic) sont aujourd'hui hors de contrôle et font de La Seyne la ville championne du Var des impôts. À bon entendeur ! », conclut-il.

Six-Fours

Marion Nicolay Cabannes répond à Mme Tognetti

Dans nos indiscrétions de la semaine dernière, Josiane Tognetti (Verts) s'étonnait à plus d'un titre de la présence de M. Boccaletti en tant qu'administrateur du CCAS. La présidente du CCAS, Marion Nicolay-Cabannes tient donc à lui répondre en ces termes : « Le député-maire Jean-Sébastien Vialatte n'a pas « offert » un poste d'administrateur à M. Boccaletti. Il a été nommé en tant que représentant d'une association six-fournaise. Les candidats issus du monde associatif doivent se faire connaître et poser une candidature officielle à ce poste, et si le nombre de candidatures est équivalent au nombre de postes, on a l'obligation de nommer tous les candidats. Le choix ne peut s'effectuer que si le nombre de candidats est supérieur au nombre de postes. Ce n'était pas

le cas lors du renouvellement du conseil d'administration du CCAS. »

Sources: Var Matin

samedi 14 novembre 2009

La Seyne-sur-Mer Le groupe Constructa bétonne son opération séduction


Un groupe de journalistes, principalement de la presse nationale, est venu découvrir la rénovation urbaine de La Seyne.


Son président a invité la presse à découvrir « un site exceptionnel ». Déjeuner à l'hôtel du port, visite de Porte Marine. Le maire se met à l'unisson.

Malgré le temps gris et venteux, le paysage est époustouflant. Au sommet du pont transbordeur, la ville se parcourt d'un regard. Ici, l'hôtel du port, là le parc qui est aussi l'ancien site des chantiers navals. Et juste au bout, l'allée Porte Marine.

Le maire de La Seyne fait la visite guidée et tient grande discussion avec des journalistes de la presse nationale. « Nous voulons développer une activité économique autre que le tourisme », plaide Marc Vuillemot, citant le projet de pôle de compétitivité lié à la mer. « Et nous savons que les entreprises ont besoin de loger leurs jeunes ingénieurs ».

Le logement justement, ces journalistes en font une spécialité. Ils s'intéressent aux prix du marché - et les trouvent « assez chers » -, aux retombées de la loi Scellier. Le voyage de presse est orchestré par le groupe Constructa, en présence de son président Marc Pietri (lire ci-contre).

Stratégie commune

« J'avais l'image classique de La Seyne, une ville marquée par la fermeture des chantiers. Une ville communiste, face à Toulon, très à droite », explique Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste au Monde. « Personnellement, j'étais venue lors de la 1ère pierre de "Porte Marine" il y a quelques années », continue Élisabeth Lelogeais, qui écrit dans la presse spécialisée et magazine. « Je suis très agréablement surprise. La vieille ville est belle aussi... mais il y a du boulot ! ». Avant le déjeuner servi à l'hôtel Kyriad, le maire n'hésite pas à louer « les opérateurs dont le regard sur la commune se croise avec le nôtre ». On est à mille lieux des discours offensifs « sur les excès de l'urbanisation » de ces dernières années. Le maire continue, s'adressant à Constructa, « vous n'êtes pas des mécènes, mais vous avez la compréhension de la stratégie qui est la nôtre ». Aucune allusion au coup de frein que la municipalité entend donner aux règles d'urbanisme.

Marc Pietri reste tout aussi délicat, « si le maire et son équipe municipale veulent bien nous garder, nous on veut bien continuer ». De toute évidence, il reste encore des projets seynois à conquérir.

sbonnin@varmatin.com


Sources: Var Matin

lundi 9 novembre 2009

La Seyne-sur-Mer La troisième tranche de Porte Marine en sursis


Marseille Aménagement, mandaté par la Ville, est chargé d'acheter puis de viabiliser le terrain avant de revendre « la charge foncière » au promoteur. Le prix n'est pas fixé selon la taille du terrain mais sa « constructabilité ».


EDF, GDF Suez et Marseille Aménagement, organisme mandaté par la Ville, n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le prix de vente des terrains restants.

Deux millions d'euros. C'est, selon la ville, le prix demandé par EDF et GDF Suez pour la cession des deux terrains situés dans le quartier de Porte Marine. Trop cher estime la commune, qui a mandaté la société déconomie mixte Marseille Aménagement(1) pour réaliser l'opération. La négociation dure depuis plusieurs mois et tarde à se finaliser. Pour plusieurs raisons. D'abord, GDF Suez a hérité de la partie polluée du terrain, et donc inconstructible. Un manque à gagner important pour l'entreprise, qui a dû s'entendre avec EDF pour un partage « équitable ». La commune assure ensuite que la proposition financière d'EDF n'est arrivée que tardivement, en fin d'année dernière. Entre-temps, la crise immobilière est passée par là. Et si aujourd'hui le fournisseur d'électricité semble pressé de conclure l'affaire, l'aménageur n'est pas prêt à acheter un terrain à un prix jugé excessif.

Subvention d'équilibre

Le petit jeu du chat et de la souris entre le propriétaire foncier qui essaye de valoriser au mieux son bien, et l'aménageur qui essaie d'en tirer aussi le meilleur prix possible, n'est visiblement pas fini. Au grand dam des promoteurs immobiliers comme Constructa, qui a des projets pour la troisième tranche et aimerait bien voir le nouveau quartier prendre forme définitivement.

La friche laissée derrière le chantier en cours n'est pas pour rassurer les acheteurs potentiels (une vingtaine d'appartements sont encore à vendre) et convaincre les commerçants de venir s'installer sur un mail pas même terminé.

« Si le prix demandé par EDF ne baisse pas, l'opération pour Marseille Aménagement deviendrait certainement déficitaire, et la Ville serait obligée de mettre la main à la poche pour payer une subvention d'équilibre », explique Claude Astore, adjoint à l'urbanisme. Avec un budget chaque année de plus en plus serré, cette éventualité ne fait pas vraiment parti des priorités financières de la commune.

Le prix de la ville ? 1,5 M?

Problème : la convention d'aménagement conclue par la commune et Marseille Aménagement s'achève début 2011. Le temps presse. Et chaque mois qui passe est « favorable » à EDF. « C'est vrai que l'on prend du retard, mais nous voulons acheter le terrain au juste prix sans subir la pression d'EDF », justifie l'adjoint. Un juste prix fixé par la commune à 1,5 M?. À terme, la dernière tranche doit permettre de réaliser des logements pour actifs, voire même des logements étudiants, grâce à la proximité de la navette maritime. Porte Marine pourrait ainsi commencer à s'animer et prendre vie.

omarino@varmatin.com

1. Une convention publique d'aménagement a été signée avec Marseille Aménagement, société d'économie mixte, détenue notamment par la Caisse d'épargne et la ville de Marseille. Cet organisme construit des bâtiments et des équipements publics ; aménage des zones commerciales ; participe à la rénovation de quartiers populaires.

Sources: Var Matin

jeudi 5 novembre 2009

La Seyne-sur-Mer La pompe à chaleur brasse du vent




Technologie

L'échangeur thermodynamique d'eau de mer, construit en 2007, n'est raccordé à aucun bâtiment. Son entretien coûte 20 000 euros par an .



Un outil technologique unique en France (1) mais pour l'heure complètement inutile. L'échangeur thermodynamique d'eau de mer installé au bout du parc de la Navale tourne, depuis sa mise en service en octobre 2007, « dans le vent ».

La pompe à chaleur, capable de réguler la température en chaud et froid de près de 60 000 m² de bâtiments, a été conçue initialement pour le pôle théâtral et les logements de Porte Marine. L'abandon du premier projet et l'absence de raccordement des immeubles de la première tranche (pour des raisons de calendrier dans la construction) ont empêché la mise en service de l'ouvrage. Et aujourd'hui pour ne pas se détériorer, l'outil est « contraint » de tourner à vide.

Un coût chiffré à 20 000 euros par an. Une paille dans la ligne « chauffage » du budget de la commune, mais les travaux pour installer cet équipement ont quand même coûté 2,5 millions d'euros (HT) (2).

En 2010 pour Porte Marine II

Cette situation un peu ubuesque ne devrait quand même pas durer trop longtemps. Les quelque deux cents logements de Porte Marine II seront raccordés à l'échangeur thermodynamique. La livraison de la deuxième tranche est prévue pour le second trimestre de l'année 2010.

La commune a également prévu d'inscrire, dans la délégation de service public (pas encore rédigée) du casino, l'utilisation de l'échangeur. En revanche, ni le port, comme envisagé par la société Cari, ni le hangar CPM (3) ne pourront se raccorder à cet équipement trop éloigné.

Nouvelle source de revenus

A terme, la pompe à chaleur doit représenter une nouvelle source de revenus pour la commune, propriétaire de l'outil. La Ville sera à même de vendre aux particuliers ou bâtiments privés cette énergie économe, durable et inépuisable ! L'administration devra trouver d'ici là la structure publique à mettre en place pour bénéficier de cette « manne » verte.

omarino@varmatin.com

1 - La principauté de Monaco dispose de plusieurs pompes à chaleur qui chauffent notamment le forum Grimaldi de 70 000 m².

2 - dont 1,23 million d'euros de subventions.

3 CPM ou ex-ateliers mécaniques des chantiers navals


Sources: Var Matin

mardi 25 août 2009

La Seyne-sur-Mer Terres du Sud Habitat achète 60 appartements aux promoteurs

L'Office public d'habitat a acquis dix appartements dans le programme immobilier privé du Patio des Poètes au Gai-Versant pour en faire des logements sociaux. Une opération où Office et promoteurs trouvent leur compte.


Du logement social dans les programmes immobiliers privés. L'Office public d'habitat de La Seyne vient d'acheter sur plan (1) près de soixante appartements à trois promoteurs différents. Avec un triple objectif : retrouver le niveau de logement social préconisé par la loi SRU (2) - 20 % - favoriser la mixité sociale dans les nouveaux ensembles et, à terme, rééquilibrer la répartition des HLM sur l'ensemble du territoire de la commune.

Ces achats sur plan concernent les programmes Place Saint-Jean de Nexity (40 logements) à Berthe, Cap Horizon d'Urbat (10 logements), à l'entrée de ville, et le Patio des poètes (10 logements) de Bouygues, au Gai-Versant.

« Faire du logement social à Porte Marine »

L'Office, présidé par le maire, ne va pas se contenter de ces premières acquisitions. La municipalité est sur le point de lancer une politique ambitieuse. « Pour l'instant, nous fonctionnons au coup par coup mais nous avons une vision à plus long terme, dévoile Rachid Maziane, adjoint à la politique de la ville et à l'habitat. Nous devons imiter les villes comme Rennes, Grenoble et Montpellier, qui ont réussi à réduire les disparités géographiques. Demain, nous aurons du logement social à Porte Marine mais aussi dans les quartiers sud ».

Le premier exemple pourrait concerner un programme dans l'anse du Père Louis à Balaguier.

La vente des anciens terrains « Total » est en cours de négociation. Et la Ville a pour volonté d'acquérir plus de 30 % des futurs logements pour en faire des HLM.

Achetés 1 850 ? le m² : au prix de la construction

Le ralentissement ou la difficulté de commercialisation de certains programmes ont permis à l'Office de se positionner.

Les soixante logements ont été achetés 1 850 euros le m². « C'est le prix auquel l'Office les construit. Mais ils seront loués au prix des HLM et disposeront exactement des mêmes prestations que l'accession au privé », précise Joël Canapa, directeur de Terres de Sud Habitat.

Pour les promoteurs qui souhaitent souvent rentabiliser l'investissement le plus rapidement possible, ce type d'opération, même avec des marges réduites, est intéressant. Les ventes en « bloc » permettent de réduire les frais financiers et de commercialisation.

En temps de crise, les promoteurs s'assurent également de trouver preneurs. Au final, tout le monde s'y retrouve.

omarino@nicematin.fr

1. Plus précisément des Vefa, « vente en l'état futur d'achèvement ».

2. Relative à la solidarité et renouvellement urbains.


Sources: Var Matin

mardi 28 juillet 2009

La Seyne Aux Mouissèques, les locataires ont l'impression d'être oubliés


« La civilisation s'arrête là », se plaignent, non sans provocation, les habitants de la petite cité HLM... vestige d'une époque révolue, dans un quartier où tout, ou presque, a changé.

Photo Dominique Leriche


Les locataires n'en croient pas leurs yeux. Les Mouissèques, « notre quartier, familial, et où nous n'avons jamais eu de problème », a changé du tout au tout.

Leurs deux immeubles HLM « Les Mouissèques » se font toujours face, mais alentour, le paysage est méconnaissable.

Les anciennes menuiseries des chantiers, à l'ouest, ont disparu au profit des immeubles neufs de Porte marine.

À l'est, un autre programme immobilier, « Le Calypso », se termine.

Au sud, un ultime bâtiment de 18 mètres de haut doit encore sortir de terre, en lieu et place de maisons promises à la démolition.

Une voie de délestage

En quelques années, l'allée ombragée de la cité s'est transformée en une voie de délestage. « Les voitures passent comme des avions », se plaint Marie Viegas, locataire. « C'est la guerre au feu rouge en haut de Porte marine », raconte Massalda Laï, une voisine. « Alors les automobilistes tournent et rentrent comme des fous dans la cité. C'est continuel ».

Voilà pourquoi ils se mobilisent : les locataires revendiquent un peu de considération. « Vous voyez, ce tas de terre, on ne sait pas de quel chantier il vient, mais c'est chez nous, aux HLM qu'ils l'ont déposé ».

À l'arrière du bâtiment, on n'étend plus son linge depuis longtemps. Les voitures se garent sous les fils.

« Avant, les gamins jouaient ici. Aujourd'hui, c'est dangereux ».

Chères places de parking

Angelo, un riverain, résume, non sans provocation, « la civilisation s'arrête là », en se postant derrière un panneau de limitation de vitesse.

Tout le long de Porte marine, où les piétons peuvent utiliser de larges trottoirs, la circulation est limitée à 30 km/h. Mais dans la cité, où il n'y a aucun trottoir, la vitesse est de nouveau autorisée à 50. « Mais rouler à 50 km/h, ici, c'est criminel », s'insurge Mme Laï, qui vit ici depuis 1961. « On a peur qu'un gosse se fasse prendre ».

Marie Weiss, retraitée, se souvient aussi que « les pompiers ont eu du mal à rentrer dans l'immeuble, car les voitures garées bouchaient jusque l'escalier ».

Désormais, la course à la place de parking fait rage dans le quartier. Les nouveaux habitants de Porte marine sont nombreux à venir garer leur(s) véhicule(s) sous les fenêtres de l'HLM.

De fait, une seule place de parking était vendue avec les appartements neufs, comme celui qu'a acheté Delphine. « Nous avons un T3 et j'ai volontairement acheté une 2e place de parking, car je savais que nous n'arriverions pas à nous garer dans le quartier » (1).

Panneaux commandés

Le directeur de Terres du Sud Habitat (2), Joël Canapa, indique : « j'ai demandé qu'un panneau de limitation à 30 soit apposé et qu'on voit clairement que c'est une propriété des HLM ».

Comme c'est un terrain privé, c'est bien à l'office de régir les règles de circulation et de stationnement. « Nous pouvons mettre des interdictions de stationner, mais nous n'avons pas les pouvoirs de police pour les faire respecter. On peut peut-être rétrécir la voie, mais on ne fera pas de gros investissements ».

Car depuis des années, il est dit que la petite cité sera démolie et reconstruite. Problème, il faut non seulement trouver les financements (3), mais aussi reloger 22 familles. Déjà, 17 appartements sont vides et murés. Les locataires le savent pertinemment, mais en attendant, ils aimeraient quand même du mieux.

sbonnin@nicematin.fr

1. C'est à partir du T4 que l'achat de deux places de parking était obligatoire.

2. Nouvelle appellation de l'office publique de l'habitat.

3. Un dossier a été déposé dans le cadre de la loi Boutin, pour la requalification des quartiers anciens dégradés, voir notre édition d'hier (lundi 27 juillet).


Sources: Var Matin

jeudi 2 juillet 2009

La Seyne-sur-Mer La difficile commercialisation des locaux de Porte Marine

Tambours et trompettes ont célébré le week-end dernier l'inauguration du mail paysager baptisé, allées Maurice-Blanc. Dans son discours, le maire a comparé le nouvel espace aux Ramblas de Barcelone. Un argument de vente pour les locaux commerciaux

Un centre de diététique et une boulangerie. Ce sont pour l'instant les deux seuls commerces qui ont décidé de s'installer dans les locaux de Porte Marine.

Les sociétés Constructa et Eiffage Immobilier Azur se partagent la commercialisation de la douzaine d'espaces implantés le long du mail paysager. Et pour l'heure, elles font le même constat.

Beaucoup se renseignent, mais peu se décident. « J'ai de nombreux contacts avec les commerçants seynois. Ils croient dans cette zone, mais attendent encore un peu qu'elle se développe et notamment le port », explique Loïc Lonchampt de Constructa.

Services à la personne

« La conjoncture actuelle n'est également pas très favorable », précise Magali Malerba, d'Eiffage, qui espère quand même commercialiser les trois quarts des locaux, avant la fin de l'année.

Les promoteurs cherchent avant tout à favoriser les commerces de proximité et de services à la personne, pour créer de l'animation autour de ce nouveau quartier. « Des salons de coiffure, d'esthétisme et des centres de bronzage », se sont également renseignés, affirme Loïc Lonchampt. Des enseignes nationales sont aussi sur les rangs pour implanter des petits commerces d'alimentation.

En revanche, le culturel et loisirs n'est pas visé, car jugé « non pertinent pour le quartier ».

Dix locaux de 80 à 200 m² disponibles

Constructa dispose encore de six locaux de 80 à 180 m². Eiffage Immobilier Azur possède quatre espaces plus grands sur les immeubles l'Atoll et l'Archipel de 160 à 200 m². « Le local le plus grand, sur la partie basse du mail, conviendra très bien à une brasserie, car il possède en plus une terrasse », avance Magali Malerba. Mais, pour l'instant, les professionnels ont bien du mal à estimer une date de commercialisation définitive.

La situation pourrait se décanter à la livraison des immeubles l'Armada et le Santa-Maria.

Le week-end dernier, les allées Maurice-Blanc étaient inaugurées en grande pompe. Et dans son discours, le maire n'a pas hésité à dire que ce mail « faisait penser à un petit bout des fameuses Ramblas de Barcelone ». Le concept est toujours à vendre.

O. MARINO

Sources: Var Matin

vendredi 27 février 2009

La Seyne Commentez le nouveau plan de circulation autour de Porte-Marine


Cliquer sur le titre de l'article puis sur « ajouter un commentaire ».Vous résidez ou travaillez dans le nouveau quartier de Porte-Marine ? Vous le traversez régulièrement en voiture ? Que pensez-vous de la mise en place d'un nouveau plan de circulation autour de ce quartier. Êtes-vous satisfaits ? En colère, comme les commerçants du rond-point Kennedy ? Auriez vous opté pour une solution différente ? Réagissez sur varmatin.com – Vos contributions les plus pertinentes seront publiées dans notre édition du samedi 28 février.

Sources: Var Martin

mardi 3 février 2009

La Seyne-sur-Mer Les allées Maurice-Blanc ouvriront à double sens




On l'appelait communément « le mail de Porte Marine » : les allées Maurice-Blanc, du nom de l'ancien maire de La Seyne ouvriront officiellement leurs portes le 24 février prochain.

La nouvelle voie de circulation reliera le cours Toussaint-Merle à l'avenue Pierre-Fraysse. Pour ce faire, la municipalité a décidé de réorganiser le plan de circulation du quartier. Des modifications qui ne seront pas figées dans le marbre : les aménagements définitifs seront réalisés après une période d'essai de 3 mois minimum, ce afin de laisser le temps aux services concernés de vérifier la pertinence du projet. Et, bien entendu, laisser la parole aux usagers, principaux concernés.

Les allées Maurice-Blanc

Double sens de circulation dès le 24 février, ce qui devrait permettre de fluidifier le trafic.

Rue Fraysse

La rue Fraysse sera remise en sens unique en direction du centre-ville. Ce qui permet de récupérer une voie de circulation pour créer du stationnement.

Rue Camille-Flammarion

Dans sa partie haute, la rue qui longe le square Anatole-France sera mise en double sens.

Impasse Zimmerman

Changement de sens de circulation également pour l'impasse Zimmerman, ce afin de faciliter l'accès des riverains.

À noter également

D'autres aménagements seront réalisés notamment des places sur l'avenue Giuseppe-Garibaldi avec, en particulier, le projet de parkings « minute » le long de la poste et du rond-point Kennedy.

Sources: Var Matin

mercredi 28 janvier 2009

La Seyne-sur-Mer Le parking de Porte Marine produira de l'électricité

Sur le parking prévu près de Porte Marine, à l'emplacement des anciens locaux d'EDF-GDF, des « ombrières » photovoltaïques produiront de l'électricité revendue à EDF pour alléger la facture énergétique de la ville.
Photo Infog. Cabinet Amedeo, repro VM



La partie publique de l'aménagement de Porte Marine prévoit un parking où les voitures stationneront à l'ombre de panneaux photovoltaïques

Le bâtiment abandonné et longtemps squatté n'existera bientôt plus. Sur la façade des anciens locaux EDF-GDF de l'avenue Esprit-Armando, un permis de démolir est affiché. Juste à côté, un autre permis annonce la création d'un parking et d'« ombrières » photovoltaïques.

Prévues dans le cadre des aménagements publics du programme Porte Marine dès le lancement de la convention publique d'aménagement (1), ces panneaux photovoltaïques ombrageront les véhicules garés là et produiront une électricité propre dont la revente à EDF allégera la facture énergétique de la ville.

Pour l'heure, l'acquisition des terrains, qui appartiennent toujours à EDF-GDF est en cours de négociation.

85 places de stationnement et de l'énergie à revendre

Pour installer des panneaux photovoltaïques sur les ombrières d'un parking public de 85 places, Marseille Aménagement a d'abord déposé auprès de la Didem (Direction de la demande et des marchés énergétiques) une déclaration d'exploitation. Puis elle a obtenu de la Drire (Direction régionale de l'industrie de la recherche et de l'environnement) le certificat qui lui garantit l'obligation pour EDF de racheter l'électricité qui sera produite. En l'occurrence, le tarif retenu est le plus élevé pour ce type d'installation, considérée comme intégrée. Soit 0,60 euro par kWh pour une installation dont la productibilité est estimée à 42 000 kWh.

Le coût global de cet aménagement est estimé à 780 000 euros, dont 450 000 pour les seules ombrières photovoltaïques. Pour cette réalisation, Marseille Aménagement a sollicité et obtenu du conseil régional Paca et de l'Ademe (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) une subvention de 97 500 euros dans le cadre du programme Agir (action globale innovante pour la région).

Les recettes générées par la revente de l'énergie produite couvriront la facture pour les deux tiers de la consommation électrique liée à l'éclairage publique, au fonctionnement de la fontaine et des cheminements lumineux au sol prévus dans le cadre de l'aménagement du nouveau quartier.

Des économies en termes de développement durable

Ce ne sont pas les seuls avantages en terme de développement durable. L'économie portera aussi sur le bilan carbone de la ville. En produisant de l'énergie solaire et en ombrageant des véhicules (ce qui est censé ralentir l'usage des climatisations), la ville diminuera - un peu - sa production de CO2.

Initialement prévus pour le premier semestre 2009, les travaux ne pourront débuter qu'après la finalisation de la procédure de rachat des terrains. « Au deuxième semestre 2009, si tout va bien », indique-t-on chez Marseille Aménagement. D'ici là, l'aménageur aura obtenu le devis d'ERDF pour le raccordement de l'installation au réseau public et le contrat d'achat. Les ombrières photovoltaïques seront donc immédiatement opérationnelles.

1- Confiée à Marseille Aménagement.

Sources: Var Matin